jeudi 4 novembre 2010

Le livre de Xibulon édité

Et voici l'album tant attendu au Chemin Rouge,
édité par le CRILJ Loire :


Dans le cadre de la Fête du Livre,
les originaux seront exposés
au centre social de Montbrison
du 8 au 22 novembre 2010.

Je vous invite à faire un petit tour ici.

jeudi 8 avril 2010

Et pis blog... épilogue


Où Xibulon retrouve sa tête,
où Melkar et Rosaline jouent aux bretzels,
et où l'écrivain range sa trousse,
ses manuscrits en chantier,
et prépare sa valise...
Ne vous fiez pas aux apparences,
la valise est bien pleine
mais il reste une p'tite de place
parce que j'emporte aussi...

- Les histoires de Claude et de Pierre
- Les rues de Montbrison, un peu de leur lumière
(je crois que je vais devoir utiliser le double fond)
- Le Chemin Rouge et ses mille et un dessins
- Toutes les rimes et chansons de Moingt
- Les voix des maîtrisiens-ménestrels
(et leur grande boîte de bretzels)
- Le roulé magique de Danièle
(je ne désespère pas de voler un jour la recette)
- Les bouquets de Marie-Claire
- Un morceau de fourme d'Ambert
- Le carrosse de Charlotte, le sourire de Babeth...
...mais la liste est trop longue et puis
elle risque de couler longtemps dans ma tête,
comme le Vizézy !

lundi 5 avril 2010

Chasse au trésor à Montbrison

Quelques insolites ou détails captés en flânant dans la ville.
Sauriez-vous tous les resituer ?
On ne sait pas trop après quoi il court, cet arbre,
les fesses en arrière et les bras au ciel,
on dirait la Mère Michel qui a perdu son Chat...

La terre comme un bilboquet, tout un symbole.
A force de jouer avec, on va finir
par se la prendre sur le nez.

En haut d'une butte, et pourtant au pied du ciel...

Il avait l'air pensif et maussade, ce lion-là, presque inquiet.
Me demande ce qui le tourmente.

Un artisan fier et zélé signe sa porte.
Bon, celui-ci, je l'avoue, sans Claude,
je serai totalement passée à côté.
Si vous le retrouvez, chapeau... !

Salamandres, dragons, et autres hybrides,
j'ai toujours été fascinée par ces bestioles.
Un animal crachant des flammes,
quoi de plus logique, pour orner une cheminée ?

C'eût été un affront
de ne pas terminer par celui-là...

dimanche 4 avril 2010

Dimanche en Technicolor

Où, décidée à ne pas me presser le citron et avide de magie, je saute à pieds joints dans un tableau de Monet, papote à tue-tête avec une Charlotte aux fraises, salue Antoine, Michel, Clémence, Falbala-la-boule-de-coton et Carpate-la-tortue, goûte au festin de Babeth, fête Noël en avril, jongle avec des oeufs et des lapins en cire, découvre une cascade de soleil sous le parapluie de Mary Poppins, une maison à clef de voûte et un âne boudeur. Quoi de plus chouette pour passer mon dernier dimanche montbrisonnais ?

samedi 3 avril 2010

Réunion de bretzels au sommet, acte II

Deuxième rencontre entre les CMoingt et les élèves de la maîtrise au Centre Musical. Au menu : lecture et présentation du conte musical presque terminé, une cervelle recyclée en choeur au piano, des olives vertes slamant un chant guerrier, des olives noires miaulant du blues. Une chouette entrevue, on commence à trouver le trousseau de clefs de sol, le conte prend peu à peu sa forme théâtrale en 3D, le rideau rouge s'entr'ouvre doucement... L'année prochaine, avec la suite de la création musicale s'amorce un nouveau chantier commun : la mise en scène.

Xibulon mis en boîte

Voui, Xibulon découpé, collé,
et mis dans une chambre noire. Hop !

Dans quel état va-t-il se réveiller... ?

mercredi 31 mars 2010

Paradis mystère

Merci Pierre... de m'avoir permis d'y poser les pieds.

Des paradis des idées, j'en ai trouvé un certain nombre à Montbrison. Mais il en existe un qui m'a particulièrement fait fourmiller. Voici quelques fragments, le puzzle complet, je le garde. Mais si vous cherchez bien, qui sait... Vous aussi, vous le trouverez.
Bon allez, va, je suis sympa, je vous donne les clefs...


Point final

Non, pas encore de la résidence... (qui cependant s'achemine doucement vers la fin). Point final d'un roman qui lambinait dans les tiroirs de ma tête depuis cinq ans. Il restait ce petit je-ne-sais-quoi pour finir le papier peint. J'ai enfin trouvé le fameux trampoline magique sur mon azerty ! Hip hip hip...

dimanche 28 mars 2010

Pause nature

Merci Matthieu et Fabienne...

L'instant t (3)

Un écrivain est, le plus clair du temps, un navigateur solitaire. Pourtant sa création se frotte sans cesse au quotidien, à la foule et à la cité, elle s’y nourrit, se teinte d'expérience vécue et d’émotions qui permettent à l’histoire de se construire dans et avec le temps affectif, suivant son propre rythme, au jour le jour. Un joyeux tressage entre un imaginaire et la vie, concrète et tangible, une vie qui se dilate ou s'émiette, s'étale ou se confettise, graines d'instants en graines d'instants - couleurs, sons, odeurs, cris et écrits - dans le récit.
La création collective en atelier se soumet à une tout autre temporalité et contraintes qui s'apparentent à celle d'un laboratoire. Dans la vie créative de l'écrivain, la plupart de ses idées évoluent en liberté dans un environnement "sauvage" (dans le cas idéal où il parvient à faire abstraction des murs formatés que lui imposent la société et ses propres inhibitions). Dans une classe, l'histoire inventée va devoir le plus souvent compter sur des idées captives, un peu comme dans une volière ; elles n'ont pas le temps de s'ébattre, de courir, de prendre le temps d’apprendre à voler et de se frotter à la vie. Tout l'enjeu de l'écrivain est donc de ruser pour que les idées se libèrent. Mais qu'on ne s'y trompe pas, il reste toujours un arrière-goût d'artifice. Il faut user de déclencheurs, provoquer l'envol, d’un cri ou d’une poignée de grains. On le sait, les animaux en captivité se reproduisent moins aisément, il en est de même pour les idées.Il existe pourtant des moments où se produisent d'étranges étincelles, où la créativité des enfants s’émancipe. En général, ces moments échappent totalement à l’écrivain qui les accompagne. Ce sont des instants aussi foudroyants qu’imprévisibles, où les enfants disposent suffisamment de confiance en eux, de désirs et « d’outils » (si tant est qu’il en existe) pour pouvoir créer sur le papier ce que leur imaginaire propose. Comme d'apprentis musiciens soudain affranchis des gammes, découvrant le plaisir de l’improvisation. Là, ils ne se préoccupent plus de construction, de syntaxe ni de rimes ; ils ont juste l’œil sur l’idée, comme un promeneur prend le temps d’observer un oiseau sur le point de voler. Ce sont des instants magiques.

vendredi 26 mars 2010

Le grand puzzle

Xibulon en kit

juste avant le grand puzzle
Un moment fort : celui de la composition des planches.

Au centrerésumé sans parole

L'une des nombreuses études pour la couverture

si vous n'avez pas compris, mettez des lunettes...
Etude pour les lunettes du Père-Noël

Au moment de la composition finale, il manque parfois des éléments dans la page, il reste des points de déséquilibre qu'il faut corriger. On les ajoute donc "sur le vif".
L'étape de la recherche est devenue un réflexe naturel. Sans même que je n'aie besoin de leur suggérer, les enfants s'emparent spontanément de feuilles et font des essais, n'hésitent plus à recommencer maintes fois, à peaufiner, jusqu'à ce qu'ils soient eux-mêmes satisfaits de leur dessin. Ils ont compris que le moindre détail compte...

Les éléments sont collés et photographiés sur fond blanc.
Le fond définitif sera inséré ensuite avec la typo

Apéro magique

Il y a parfois les séances laborieuses qui raclent des pieds, et puis il y a les séances magiques.
Les mômes ont chaussé leurs bottes de sept lieues. Deux chansons s'invitent, il est question d'olives noires et d'olives vertes, les voilà qui se lancent joyeusement dans un West Side Story version tapenade. Je sens une vraie écoute mutuelle, les idées volent et rebondissent, le rythme et la musique des mots surgissent, évidents.
- On s'est bien amusés ce matin ! me lance Corentin à la fin.
Moi aussi. Après les bretzels, les olives... prochaine séance, on attaque le porto !